VENDREDI 16 DECEMBRE 2016 à 20 h ▶ Fête du court métrage
Fête du court métrage
Inupiluk
de Sébastien Betbeder
France – 2014 – 34′
Ce soir, comme 2 ou 3 fois par semaine, Thomas rejoint Thomas au café, là où ils ont leurs habitudes. Mais l’esprit de Thomas est ailleurs : son père, explorateur, immobilisé suite à un accident, l’a chargé d’accueillir ses amis inuit Ole et Adam pour leur 1ère visite à Paris, leur 1ère sortie hors du Groënland…
Soufrière
de Vittorio de Seta
Italie – 1955 – 9′
De nombreuses mines de soufre parsèment le centre de la Sicile. A cinq cent mètres sous le niveau du sol, à peine protégés, mal équipés, les mineurs s’épuisent et souffrent pour l’extraire des entrailles de la terre. Parfois les galeries se mettent à gronder et leurs gestes se suspendent…
L’avis de Tënk
Dans les années 50, après avoir filmé, De Seta attend le retour de ses rushes. Pour patienter, il se fait ‘opérateur du son’, ré-enregistrant les scènes filmées, collectant aussi les chants du travail, des tâches domestiques et d’autres musiques. Il pré-monte tous ces enregistrements. Est-ce cette attente forcée qui a fait maturer la puissance expressive et dramatique de cette bande-son anticipée ? Dans ce film, sans une parole, une dynamique rare se révèle, tout y est remarquable, des silences aux fortissimi.
Analyse et critique de DVD Classik
Rhapsody
de Constance Meyer
France – 2015 – 15′ 20 »
Avec Gérard Depardieu, Arsène Roméo, Guillaume Nicloux
Un sexagénaire solitaire vit dans un petit appartement au dernier étage d’une tour. Tous les jours, une jeune femme lui confie son bébé, Teo. Un lien naturel et insolite unit ces deux êtres, l’un massif et robuste, l’autre petit et délicat.
Je suis Martin Eden
de Soufiane Adel
France – 2016 – 2’20 »
Une adaptation en 140 secondes du roman de Jack London « Martin Eden ».
Le corps, l’écriture, la parole. Hommage pour les 100 ans de la disparition de Jack London 1916-2016.
Du blanc à l’âme
de Aude Thuries
France – 2016 – 26′
Eviter qu’il y ait des blancs dans une conversation, c’est tout un art. En créer, en revanche, c’est un métier, plus exactement celui du Blanc : un monsieur tout de blanc vêtu qui s’immisce dans les conversations aux moments opportuns – ou plutôt, inopportuns – pour gêner la discussion. Mais voilà : ce fonctionnaire du silence ne supporte plus sa fonction. Du jour au lendemain, il décide de tout arrêter, laissant la ville se noyer dans des flots de paroles ininterrompues. Le blues du Blanc entraîne un désordre auquel il faudra remédier en couleurs…
Les projections en entrée libre – dans la limite des places disponibles – se déroulent à Paris, dans le 2e arrondissement, près de la rue Montorgueil :
Salle Jean Dame, Centre sportif Jean Dame17 rue Léopold BellanMetro : Sentier (L3) ou Les Halles