MARDI 3 JUIN 2008 à 19H15 ☞ « JOUE A L’OMBRE », de Mohamed Lakhdar TATI + « TOCCATA », de Jean Seban
19H15
« JOUE A L’OMBRE »,
de Mohamed Lakhdar TATI
Coproduction GREC / Machahou Prod.- 2007 – 51’24
Avec le soutien du ministère de la culture algérien et de « Alger, capitale de la culture arabe » – Image : Sylvie Petit – Son, montage son et mixage : Baptiste Chauchat – Montage : Odile Bonis, Cécile Chiaze
Dominer la ville, c’est la connaître, connaître ses heures de pointe, le nom des rues, tel raccourci, connaître ses interdits, les déjouer, ne rien rater du quartier, c’est aussi achever de grandir et faire de la ville une continuité qui ne vous surprend plus.
Mais une ombre et la complexité d’une cage d’escalier, le roulé d’un rire, les courbes d’une phrase et la simplicité d’une maison se font étonnement et poème. Le dégoût, la monotonie, la chaleur et la pente. La foule, les balcons, un journal, une vitrine et les jeux des enfants flânent dans vos pas avec la prétention de vous faire connaître la ville.
« Joue à l’ombre » est le seul commandement qu’on donne aux enfants à Alger.
Un gage d’étonnements ?
20H45
« TOCCATA »,
de Jean Seban
A travers six portraits-vignettes, ce film est une tentative de travailler la forme musicale toccata au cinéma. Les vignettes filmées répondent à leur étymologie : comme des ornements en branche de vigne, elles se développent sur des échos, des halos, des ramifications, autour d’un motif principal. Un homme face à une annonciation de la Renaissance italienne, un rocher et la mer, une vierge persane, un coupe amoureux, une famille sur un bateau en Méditerranée, et l’idée “d’autrefois”.
Ces six portraits s’inscrivent dans la répétition infinie qui est le mouvement perpétuel de la Toccata.
Les projections en entrée libre – dans la limite des places disponibles – se déroulent à Paris, dans le 2e arrondissement, près de la rue Montorgueil :
Salle Jean Dame, Centre sportif Jean Dame17 rue Léopold BellanMetro : Sentier (L3) ou Les Halles